Une arrivée en beauté...( libre ! )

Messages : 18 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 28

Aujourd'hui n'était pas vraiment un jour spécial du point de vue de Lilly. Elle aimait vivre au jour le jour, et chaque jour avait sa saveur selon elle, bien que ces temps ci elle s'ennuyait énormément. Cependant, aujourd'hui, elle n'avait pas le temps de s'ennuyer. Elle fixait d'un air dubitatif son nouveau pensionnat, ajustant ses grosses lunettes. Elle ne possédait pas de bagages car elle avait fait un caprice pour que l'on les lui apporte à l'avance. Vêtue d'une courte jupe s'accordant à la couleur de ses lunettes, elle était sûre de ne pas passer inaperçu. Ses longs cheveux blonds étaient lâchés et bien soigné pour l'occasion. Elle se sentait à l'aise dans ses petites bottines et elle avait opté pour la simplicité au niveau de son haut : un simple pull terne. Elle émit un long soupir sur le devant de la porte du pensionnat.

" J'espère que je vais pouvoir m'amuser. Au final, cela ressemble plus à un pensionnat normal..."

Chipotant à des mèches de cheveux, elle se décida à ouvrir la porte. Notre chère Lilly n'avait pas remarqué la petite marche qui fallait gravir, et donc elle se retrouva à genoux dans le hall d'entrée, ses lunettes étaient tombées à cause du choc. Problème : Lilly était myope et donc, il était impossible pour elle de les retrouver à vue d'oeil. Elle commença à chipoter sur le sol en criant :

" Que PERSONNE ne bouge !!! "

Tout le monde pourrait croire qu'elle serait en colère d'être étalée sur le sol à chercher ses lunettes. Mais Lilly s'amusait un peu, quoi que gênée de se faire autant remarquer dès son premier jour. Elle touchait le sol glacé en esperant retrouver son bien le plus précieux, quand soudain elle toucha quelque chose qui ressemblait plus à une chaussure, au toucher...elle redressa la tête mais n'arriva pas à définir les formes du visage de cette personne...

Messages : 41 Date d'inscription : 22/10/2010 Age : 31

Henri, comme à son habitude, déambulait dans le pensionnat, errant, sans but précis. Son activité de psychologue n'était pas aussi prenant qu'il l’espérait et il se lamentait de n'avoir aucune personne à étudier.
Il adorait ça, étudier les gens. Il ne savait absolument pas comment faire, sa folie lui empêchant de construire un vrai raisonnement, une analyse précise du comportement d'une personne. De temps à autre, il parvenait à résoudre un problème. C'état rare et très souvent c'était grâce à sa chance et au hasard.

* Les élèves sont décidemment trop normaux, dans ce pensionnat. Aucun problème, aucun psychopathe qui pourrait être intéressant à étudier. Quelle tristesse !*

Il s’arrêta un moment dans le hall, et observa les élèves qui se pressaient pour se rendre à leurs cours, ou qui trainassaient, eu soucieux de leur devoirs. Il resta un moment bloqué sur un jeune garçon, d’environ 15 ans. Il essayait visiblement d’impressionner ses camarades en leurs racontant sa plus grosse chute. La réaction de la demoiselle à qui il parlait fut immédiate : main devant la bouche, yeux grands ouverts, et petit cri de surprise.

*Quelle gourde. Il ment, c’et pourtant évident !*
Henri gloussa bêtement en haussant les épaules.
Il continua son observation en espionnant un groupe d’élèves qui s'occupaient à des activités louches -Henri n'intervenait jamais dans ce genre d'affaire, jugeant que ce n'était pas son travail-. D'autres recopiaient des exercices non faits, une jeune fille isolée revoyait ses cours, et quelques professeurs qui parlaient entre eux de leurs devoirs d’enseignant, des paquets de copies qu'ils avaient à corriger, de la machine à café qui était en panne, de l'imprimante qui partait de nouveau en Schwepps...
Il entendit alors un bruit derrière lui. Une jeune fille venait de tomber, et avait perdu ses lunettes.

- Que personne ne bouge ! Cria-t-elle, cherchant à tâtons ses yeux qui étaient tombés.

Le centenaire leva les yeux au ciel voyant que personne ne se bougeait pour l’aider, et alla ramasser ses binocles. La main de la jeune fille se posa sur ses chaussures, et elle leva la tête vers lui. Henri lui remit ses lunettes sur le nez, et l’aida à se relever.

- Et voilà, mademoiselle. Permettez moi de me présenter, Henri d’Estrée.

Messages : 18 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 28

* c'est incroyable ! Personne ne vient m'aider ! *

Avait pensé la jeune fille en détresse. En même temps " que personne ne bouge ! " ne signifiait " Aidez moi " que dans la tête de Lilly. Elle conclut aussi que le fait d'être nouvelle n'arrangeait en rien son cas. Elle s'était carrément aggripée au pied, un peu perdue. Elle ne savait plus quelle distance elle avait parcouru, un mal de crâne soudain l'emportait dans une folie. Heureusement, et comme par magie, ses lunettes revinrent se poser sur son nez.Soulagée, elle pouvait enfin voir qui était son sauveur. C'était un bien étrange personnage et Lilly le dévisagea l'histoire d'une seconde. Mais elle lui était vraiment reconnaissante, de plus qu'il l'avait même aidée à se relever. La jeune fille maintenant debout, face à cet étrange homme,lui adressa un sourire plein de reconnaissance. Elle décida d'adopter un langage poli et lui répondit ;

" Je vous remercie infiniment, monsieur Henri d'Estrée ! Je m'appelle Lilly Anzu, enchantée."

Elle marqua une pause dans son discours et rigola un peu. Elle ne parlait pas aussi formellement d'habitude. La jeune fille poursuivit, hésitante:

" Hum...Je suis toute nouvelle ici ! "

Elle avait lancé là comme ça. C'était peut être important pour elle de dire ça à la personne en face d'elle. Quoi qu'il en soit, elle continuait de sourire bêtement en gigotant dans tout les sens, attendant une quelconque réaction du monsieur.

( je suis vraiment désolée de mes rp forts courts ! je vais faire mieux la prochaine fois ^^" )

Messages : 41 Date d'inscription : 22/10/2010 Age : 31

La jeune fille fit un sourire. Elle lui répondit, et affirma s’appeler Lilly Anzu. Était-ce son vrai nom, ou inventait-elle quelque chose pour le tromper ? L'home fronça les sourcils, et lui jeta un regard suspicieux. Elle ajouta qu'elle était nouvelle dans le pensionnat. Oui, en effet ça se voyait. Pour Henri, les nouveaux se faisaient toujours remarquer dès leurs premiers pas dans un établissement. -ceci est d'ailleurs un exemple de ses théories douteuses-

Elle se mit alors à rire bizarrement, en gigotant un peu dans tous les sens, ce qui fit glousser Henri. Il ne pu empêcher la vision d'un petit vers de terre se tortillant devant lui. Petit était bien le mot: la demoiselle ne dépassait pas les 1.65m. Il secoua la tête pour chasser sa vision qui pouvait être mal interprétée, et en tant que gentilhomme issu de bonne famille, il ne pouvait décemment pas manquer de respect à quelqu'un, et encore moins à une dame.

- Vous êtes nouvelle ? Je vous aurais volontiers proposé de vous faire visiter, mais je suis aussi nouveau dans cet établissement, et n'ai pas encore pris mes repères. Mais peut-être que nous pourrions trouver une bonne âme pour nous venir en aide. A moins que vous ne souhaitiez pas être vu avec un membre du... personnel ?
Reconnaître qu'il était membre du personnel fit mal à l'amour propre d'Henri.

*Et dire qu'il y a encore quelques siècles, je ne travaillait pas...!*
Il observa la demoiselle un peu plus attentivement. Des longs cheveux blonds qui ondulaient, des grands yeux gris... Elle aurait fait fureur, à l'époque.
Henri n’était pas le genre d’homme à se lié d’amitié avec le premier venu. Mais la jeune fille dégageait quelque chose qu’il ne connaissait pas. Elle n’était pas hypocrite, elle était naturelle, elle ne cherchait pas à se valoriser… Les femmes qu’il avait connues étaient toutes superficielles : elles vous faisaient les yeux doux parce que vous aviez une rente considérable, puis vous fuyait lorsqu’elles trouvaient plus intéressant.

(Ne t'inquiète pas, je ne suis pas experte en longs RP ._.)(preuve à l'appui xD)

Messages : 18 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 28

" - Vous êtes nouvelle ? Je vous aurais volontiers proposé de vous faire visiter, mais je suis aussi nouveau dans cet établissement, et n'ai pas encore pris mes repères. Mais peut-être que nous pourrions trouver une bonne âme pour nous venir en aide. A moins que vous ne souhaitiez pas être vu avec un membre du... personnel ? "

Lilly était étonnée qu'un homme aussi poli existe encore de nos temps. Même un membre du personnel ne dégageait pas une telle politesse. Elle se sentait soudainement importante, car ce Henri n'arrêtait pas de la vouvoyer. Cela ne lui déplaisait pas.
Réajustant ses lunettes et levant la tête pour sourire à cette gigantesque personne, elle s'empressa de répondre d'un air niais:

" Je serais heureuse de rester à vos côtés le temps que nous prenions tout les deux nos repères. Après tout, cet endroit est tellement grand ! Il est préférable de ne pas s'aventurer seul ici ! "

Le fait qu'il soit un membre du personnel lui était égal. Mais elle se demandait qu'est ce qu'un homme aussi spécial pouvait bien excercer ici. Elle trouvait ça impoli de lui demander directement et donc elle décida d'attendre un moment avant de lui poser cette question.
Elle fit un tour sur elle même. Lilly était impatiente de visiter cet endroit qui lui semblait soudainement déjà plus intéressant.

" Mais comment allons nous trouver une personne qui connait assez bien cet endroit pour nous le faire visiter ? "

elle adressa un regard perplexe à Henry. Elle finit par sourire à pleine dent et déclara :

" Je sais ! Monsieur Henry connait déjà beaucoup de personnes ici ! "

La jeune fille n'était pas vraiment maligne, il ne fallait pas lui en vouloir...

( tu es déjà plus douée que moi je pense xD )

Messages : 41 Date d'inscription : 22/10/2010 Age : 31

- Je serais heureuse de rester à vos côtés le temps que nous prenions tout les deux nos repères. Après tout, cet endroit est tellement grand ! Il est préférable de ne pas s'aventurer seul ici !
Henri était parfaitement d'accord avec la demoiselle. Rester avec elle pour visiter le lycée était une perspective amusante. Décidément, il l’appréciait, celle là ! Elle était nettement plus jeune que lui, mais il la considérait déjà comme sa petite soeur. elle était un peu farfelue, et plutôt amusante, en fin de compte. Elle interrompit le flux de pensées qui traversaient le cerveau d'Henri:
- Mais comment allons nous trouver une personne qui connait assez bien cet endroit pour nous le faire visiter ?
Elle le regarda par dessus ses lunettes, visiblement perplexe. Puis, dans un grand sourire:
- Je sais ! Monsieur Henry connait déjà beaucoup de personnes ici !

Le centenaire resta bloqué un moment. Eeeuh c'est qui monsieur Henri ? Il lui fallu bien 10 secondes pour comprendre qu'elle parlait de lui.

- Oh, euh... Nan, en fait je ne connais pratiquement personne. D'habitude, je suis peu enclin à la conversation, et surtout avec des inconnus. Mais aujourd'hui, c'est mon jour ! Dit-il avec un grand sourire
Mais je serais charmé si vous vous joigniez à moi pour cette petite visite. Les deux seules pièces que je connais sont la bibliothèque et les locaux du club de musique, où l'on trouve un piano à queue superbe.

Au moins, il ne paraissait pas complètement ignorant. Il connaissait deux pièces ! Et encore, en partant du principe qu'il démarrait de son bureau. Il se fit rapidement le chemin pour essayer de se repérer pour si jamais elle désirait s'y rendre immédiatement.
* alors, en partant du hall, on tourne d'abords... euh à droite on va dire, puis tout droit...*
Henri était particulièrement mauvais en orientation.

Messages : 18 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 28

La jeune fille se demandait pourquoi ce grand monsieur restait pétrifié après ce qu'elle avait dit. Elle avait dit quelque chose de bizarre ? Il fallait bien croire...

- Oh, euh... Nan, en fait je ne connais pratiquement personne. D'habitude, je suis peu enclin à la conversation, et surtout avec des inconnus. Mais aujourd'hui, c'est mon jour ! Dit-il avec un grand sourire
Mais je serais charmé si vous vous joigniez à moi pour cette petite visite. Les deux seules pièces que je connais sont la bibliothèque et les locaux du club de musique, où l'on trouve un piano à queue superbe.

Lilly lui rendit son sourire. Elle pensa soudainement qu'elle avait beaucoup de chance de l'avoir rencontré.

" Oh la la...Ce n'est pas bien monsieur Henry, de rester tout seul dans son coin ! "

Elle blaguait bien évidemment, le sourire toujours au lèvres, elle poursuivit, entonnant presque :

" Je vous fais confiance pour me guider, puisque vous semblez déjà plus avancé que moi. Pourriez vous me montrer où se trouvent les locaux du club de musique ? Je pense passer beaucoup de temps de ce côté là ! "

Notre chère Lilly adorait la musique même si elle n'était pas spécialement douée. Elle préférait largement écouter les autres personnes en jouer que d'en jouer elle même. Elle commença à avancer en sautillant et adressant un regard impatient à ce membre du personnel.

" Allons-y ! Allons-y ! "

Elle le pressait, ne se rendant pas compte que cet homme semblait tout aussi perdu qu'elle...

Messages : 41 Date d'inscription : 22/10/2010 Age : 31

- Oh la la...Ce n'est pas bien monsieur Henry, de rester tout seul dans son coin ! Je vous fais confiance pour me guider, puisque vous semblez déjà plus avancé que moi. Pourriez vous me montrer où se trouvent les locaux du club de musique ? Je pense passer beaucoup de temps de ce côté là !
Henri eu tout juste le temps de revenir à la réalité (il ne savait toujours pas comment se rendre au locaux du club de musique à partir du hall), la jeune fille sautillait en avançant. Elle lui lança un regard qui signifiait clairement "dépêche toi !", et elle joignit la paroles au regard:
- Allons-y ! Allons-y !
*Zut. Où c'est ?*

Henri finit par dire au hasard la première direction qui lui passa par la tête, et emboîta le pas.

- Vous jouez d'un instrument, miss Anzu ? Pour ma part, je pratique le piano depuis... un certain temps, ainsi que la guitare. Sèche, bien sûr.

Il se rendit compte qu'il lui parlait pas du tout comme un type de 23 ans -âge qu'il s'était fixé-, mais bien comme un vieux croûton. Il décida d'essayer d'être plus "cool", comme ils disent. Il chercha donc quelque chose à dire qui pourrait casser son aspect vieux-jeu qui devait étonner la demoiselle. Surtout si il s'agissait d'une élève normale -ce qui avait l'air plutôt bien partit-, elle pourrait commencer a avoir des doutes. Surtout quand on porte des toilettes du XVII ème avec une canne et un haut de forme.
*Un jour, je vivrai avec cette époque. Un jour.*

Un nouvel accès de folie le saisit alors, et il se mit à glousser de rire à ne plus pouvoir s'arrêter. Il se stoppa, et s'appuya sur sa canne pour ne pas tomber. Il ne savait pas la raison de son hilarité, et finalement, ça le faisait encore plus rire.

Messages : 18 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 28

Lilly marchait au même rythme qu'Henri, juste à côté de lui. Il était sûr qu'ils ne passaient pas inaperçu, ces deux là. Henri qui avait l'air d'être tout droit sorti d'un vieux film...Mais cela n'étonnait pas beaucoup Lilly. Elle se disait que c'était tout simplement un excentrique qui n'avait pas peur du ridicule : elle adorait ça, étant elle même une petite excentrique. Des élèves chuchotaient en passant devant les deux énergumènes, mais la jeune fille n'y prêtait aucun attention. Elle redressa la tête et les regardai tous d'un air triompheur et joyeux.

- Vous jouez d'un instrument, miss Anzu ? Pour ma part, je pratique le piano depuis... un certain temps, ainsi que la guitare. Sèche, bien sûr.

Henri l'avait ramené sur terre et surprise, elle avait un peu trébuché mais s'était vite redressée. Emettant un petit rire, elle poursuivit, les yeux illuminés :

" Je joue du piano, moi aussi ! et un peu de violon mais...j'ai encore besoin de prendre des cours..."

En effet, le violon était un instrument très complexe pour notre maladroite petite Lilly. Elle s'attachait de plus en plus à Henri et n'hésita pas à lui ordonner de lui montrer comment il jouait :

" Je VEUX vous entendre jouer !!! "

Lilly l'égocentrique était de retour ! Elle continuait à garder le sourire.

Soudain, l'homme devint encore plus bizarre. Il n'arrêtait pas de rire au grand désaroi de Lilly. Elle se sentait vexée de ne pas comprendre pourquoi il rigolait. Des personnes les dévisageaient encore plus. La jeune fille le questionna, vexée:

" Monsieur Henri, ce serait moi la cause de votre hilarité ?!"

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