Rencontre [ Yaoi possible ~ Keniiiiichi ]

Kenichi sortait d’un cours magistrale. Dix élèves avaient suivis pendant que les autres avaient roupillé. Il était d’accord que Voltaire n’était pas le plus intéressant des romanciers mais lui était au programme. Pas comme Marc Levy ou Guillaume Mussot, et dieu sait que Ken aurait préféré faire étudier Levy ou Mussot a ses élève. Il leurs avait demandé d’écrire une fiche sur eux pour se présenter mais il avait omit qu’il n’avait pas prit sa sacoche. Le matin même, il s’était levé en retard et n’avais pas prit le temps de bien se préparer. Il portait son pantalon noir habituel avec une chemise blanche entrouverte sur une petite chaine en argent. Ses cheveux étaient négligent remontés en queue de cheval et il avait juste passé sa veste turquoise par-dessus sa chemise.
C’est donc les mains pleines de feuilles qu’il sortit de la salle et prit les couloirs pour se rendre en salle des profs.
Il avait terminé ses cours. Pas de boulot jusqu’au lendemain et il était tranquille. Il décida alors d’aller à la bibliothèque pour emprunter tout un tas de bouquin pour chez lui. Il n’avait pas eu le temps d’en acheter et ne savait pas trop où trouver une librairie digne de ce nom.
Depuis qu’il avait eu des problèmes avec Maximilien, Ken avait décidé de ne plus se fier aux sentiments. Il voulait vivre l’instant présent. Le soir il avait rendez-vous avec son nouvel élève préféré et était bien décidé à lui en faire baver.
En sentit son téléphone vibrer dans sa poche, surement Masao qui lui confirmait leur rendez-vous de ce soir. Il coinça ses copies sous son bras gauche et chercha le petit appareil avec sa main droite. Il finit par le trouver dans sa poche gauche entre une paire de clé et une barre chocolatée. Il tenait maintenant son paquet de copies avec son menton et regardait ses pieds pour essayer d’attraper le petit boitier.
Évidement, si tout c’était bien passé ca n’aurait pas été drôle. Ken rentra, au croisement de deux couloirs, de plein fouet dans quelqu’un. Ni une ni deux il se retrouva les quatre fers en l’air sous une pluie de feuille.

« Putain de merde… » lâcha-t-il blasé.

Il se redressa et entendit un bruit sourd. Comme si quelqu’un se faisait taper sur la tête.

- Aieuh ...

Il grimaça pour lui lorsqu’il aperçu des livres au sol. Ce devait être douloureux.
Les feuilles finirent par être toutes par terre et laissèrent place à un homme. Ken en resta bouche bée. Cet homme était littéralement magnifique. Il portait une longue chevelure rousse laissée au vent et ses yeux bleus semblait emprunt de tristesse. Ken se mordillât la lèvre. Cet homme était beau. Ca faisait deux fois dans la même journée qu’il ressentait ça. Le roux leva rapidement ses yeux sur le noiraud et s’excusa.

« Ce n’est pas grave. » affirma Ken « Je ne faisais pas attention non plus. » ajouta-t-il en se grattant l’arrière du crâne.

Il commença à ramasser les feuilles une par une.

« Je m’appelle Kenichi Suroi, je suis professeur de français. Et vous êtes ? » demanda-t-il curieux de connaitre le nom de cet apollon [Prends pas la grosse têteeeuh XD]

Il priait intérieurement pour qu’il ne soit pas un élève. Avoir le béguin pour un seul était largement suffisant !

Le bellâtre devant Ken lui lança un sourire. Un sourire qui sonnait malheureusement faux. Ken perdit le sien. Comment un aussi bel homme pouvait avoir autant de tristesse dans le regard à ce moment. Le sourire ce voulait joyeux alors le noiraud ne dit rien bien que l’envie ne lui manquait pas. Le roux récupéra l’un de ses livres dans les mains du noiraud qui récupéra a son tour le paquet de copies au roux. Il ne manqua pas de caresser subtilement la peau douce et laiteuse de l’homme.

- Et moi je suis Suo Odawa, le bibliothécaire enchanter monsieur Suroi

Le beau rouquin s’inclina respectueusement et Ken en fit de même. Il n’en avait pas l’habitude mais il ne voulait pas froisser un si bel homme. Il avait littéralement envie de lui sauter dessus. L’envie qu’il avait ressentie envers Masao quelques heures plutôt n’était en rien comparable a celle qu’il ressentait a présent.

« Je suis content qu’ils aient enfin embauché un bibliothécaire. Les élèves prenaient la bibliothèque pour une cour de récréation avant votre arrivée » plaisanta le plus petit « Nous serons souvent amené a travailler ensemble, j’espère que nous nous entendrons bien. » ajouta-t-il avec un petit clin d’œil.

Ken avait envie de le connaitre. Il voulait savoir tout sur lui. Il paraissait si mystérieux sans l’être totalement. Avait-il un pouvoir ? Savait-il qu’ils existaient ? Était-il gay ? D'où venait-il ? Quel âge avait-il ?Qu'aimait-il faire ? Que voulait-il devenir ? Comment allait-il s'en sortir à la bibliothèque ?
Tant de questions sans réponses qu’il se promit d’étudier avec attention…

Le rouquin rougit et Ken eut un sourire victorieux intérieurement, s’il rougissant c’était que le noiraud lui faisait un minimum d’effet. Il se gratta la nuque d’un geste totalement adorable.

- Euh, oui d'après ce qu'on ma dit ils ne faisaient pas que des choses catholiques ...

Ken tiqua… Était-ce finalement lui ou ce que les élèves avaient pu faire qui l’avait fait rougir. Il eu un petit haussement d’épaule et reprit la parole.

« Ouais, j’ai du en virer un ou deux qui étaient entrain de se bécoter, voir plus, au lieu de lire… Les jeunes sont irrécupérables de nos jours. » soupira-t-il « Bon, j’étais pire donc ca va… » finit-il par avouer amuser.
- J'espère que l'on deviendra ami oui, on peu commencer maintenant non ? Genre tu aime faire quoi pour te détendre ? Moi j'aime bien pratiquer des arts martiaux dans ses cas la.

Ken allait répondre lorsqu’il vit le plus grand baisser la tête.

- Au faite ... j'ai une question, dit moi, tu es au courant qu'il y a des .... Non oublis

Ken sourit. Il avait faillit lui demander s’il savait si les pouvoirs existaient. Ken s’approcha du jeune homme qui avait toujours la tête baissée et susurra à son oreille.

« Je suis au courant pour les pouvoirs, j’en ai moi-même un. Mais certains élèves ou professeurs ne le savent pas. Il ne faut pas en parler a vois haute. »

Il se recula ravit du petit effet qu’il venait de produire. Puis il repensa à la question du bibliothécaire.

« J’aime pas mal de chose. Ca te dit qu’on aille se poser dans un café ou un endroit au calme pour discuter ? » demanda-t-il innocemment

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] RP TERMINÉ [